LEA BIZALION

Léa Bizalion découvre très tôt son intérêt pour la cuisine. Dès l’adolescence, elle choisit l’école hôtelière et comprend vite que la cuisine est son véritable terrain. Désireuse de se perfectionner, elle se forme auprès de grandes maisons : le trois étoiles Le Petit Nice à Marseille, où s’allient précision et traditions méditerranéennes ; le Georges V à Paris, emblème du luxe et de la discipline ; puis The Greenhouse à Londres, réputé pour sa créativité contemporaine. Ces expériences ont façonné son approche, affiné son palais et consolidé une technique qui fait aujourd’hui sa signature.

Mais l’ambition de Léa n’a jamais été de reproduire la haute gastronomie. Son rêve était plutôt de transposer cette exigence dans un lieu à taille humaine, intime, chaleureux, où son histoire personnelle pourrait trouver toute sa place. Avec Bistrot Yaya, elle réalise ce souhait : un restaurant de quartier où le savoir-faire acquis auprès des plus grands s’allie à la simplicité et à la générosité d’une table familiale. Sa cuisine n’est jamais démonstrative : elle est une façon de prendre soin, de créer du lien, de raconter des histoires à travers les saveurs et les souvenirs.

YAYA

Le nom du bistrot n’est pas un simple hommage, il en est le cœur battant. Yaya signifie grand-mère en Libanais, et c’est ainsi que Léa appelait sa grand-mère maternelle, figure centrale de la famille et source inépuisable de chaleur et de résilience. Dans sa cuisine, il n’était pas question de sophistication, mais d’abondance de cœur : il y avait toujours une assiette de plus à poser sur la table, toujours de la place pour un invité supplémentaire, toujours des rires pour rendre le repas inoubliable.

Chez Yaya, son souvenir est partout — dans l’accueil des clients comme des amis, dans les plats qui allient réconfort et gourmandise, dans l’ambiance animée et joyeuse d’une salle qui respire la convivialité. Yaya est devenue la muse du lieu, son icône et son inspiration, représentée dans ses illustrations comme dans son esprit. Elle incarne la force, la chaleur et la certitude que la cuisine est avant tout un acte d’amour. Pousser la porte du bistrot, c’est retrouver cette étreinte, un espace où tradition, mémoire et joie se partagent autour de la table.