Marie-Claire
“Yaya est le premier bistrot en propre de Léa, qui a bourlingué entre les étoilés de Londres, Paris ou Courchevel avant de revenir au bercail et à une cuisine de cœur, à prix serrés, qui conserve l’art des jus et des cuissons. En témoigne sa dorade sauvage (celles d’élevage ne sont pas assez fermes à son goût) snackée sur lit de primeurs du Potagerôme, référence du bio local, ou ses spaghettis nappés d’une onctueuse bisque de têtes de crustacés au fenouil, maniée au beurre et généreuse-ment coiffés de gambas entières. Addiction pure encore que son poulpe en persillade, ses sardines marinées frites au panko.”
Le Grand Pastis
“Son goût pour les bars de quartier ne date pas d’aujourd’hui. Déjà, en mars 2018, Léa Bizalion posait couteaux, fouets et louches au bar-tabac du Terminus, à Endoume, avec une ambition : « Servir une belle cuisine dans un bar-tabac ». Les années sont passées et l’appétence de la foodosphère pour les troquets s’est amplifiée. Ça tombe bien car Léa aime toujours autant ces petites adresses pleines d’âme. Dernier joli coup en date, la cuisinière vient de reprendre et d’ouvrir, après 3 mois de travaux, Yaya, un comptoir très fréquenté par les robes noires du palais de justice et commerçants voisins.”
Love Spots
“Sur le bleu profond du fronton s’affiche fièrement une nouvelle signature au milieu de la rue Breteuil. Yaya (« la grand-mère » en grec) est accompagné d’un brin de mimosa. La Méditerranée et la Provence réunies au menu de ce café-restau des familles, du petit déjeuner au goûter.
Après avoir été travaillé pour de nombreuses tables, la cheffe Léa Bizalion a enfin ouvert le petit bistrot de quartier dont elle rêvait : un café-restaurant qui lui permet de régaler une clientèle de quartier en journée et profiter de sa famille en soirée et les week-ends.
Le Grand Pastis
“Le copain vante les mérites de la salade de poulpe en persillade-fenouil-pomme de terre olive et citron, on aime bien l’idée des cerneaux de noix disséminés dans les pâtes apportant une saveurs boisée au fromage crémeux. Rien à redire sur la salade César à l’anchois, dans le respect de la recette, Léa ne veut pas surprendre, elle veut rassurer. Il y avait le pichet du patron, ici c’est le verre de la patronne : un verre de rouge et de blanc des coteaux d’Aix : la simplicité sonne juste, le bon goût des évidences. A l’heure des desserts, mascarpone, flanc vanillé, crumble, chacun affiche un grand sourire. Léa passe un œil en salle et se rassure : tout le monde est content.”